Havre de guerre, Phnom Penh, Cambodge (1970-1975)
EAN13
9782213710426
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Havre de guerre

Phnom Penh, Cambodge (1970-1975)

Fayard

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Phnom Penh a le tragique à fleur de peau, juste sous la douceur. On y chemine
sur les strates d’une histoire qui rougeoie encore des braises d’une guerre
pas si lointaine. La découverte dans un vieux palace d’une «  carte spéciale
pour les journalistes de passage  » conduit le narrateur à ce passé.
Sur la photo d’identité rayonne le visage d’Elizabeth, jeune Américaine des
Seventies. Des décennies plus tard, devenue une figure majeure des médias
outre-Atlantique, elle offre au narrateur le fil rouge qui le mène vers
l’univers oublié des cor­respondants de guerre au Cambodge – dans l’arrière-
cour du conflit vietnamien. Un monde de routes poussiéreuses, écrasées de
chaleur, où le danger – Viet Cong, Khmers rouges – peut surgir à chaque
instant  ; un monde en voie d’encerclement, où, dans la vibration des
bombardements, les reporters sont observateurs et partie prenante du chaos
ambiant.
Avec ses séductions nocturnes, le grand hôtel dont la presse étrangère a fait
son repaire dans la capitale est un havre précaire : beaucoup de journalistes
qui en partent disparaissent sur la route. Ils vont rejoindre les âmes
errantes qui hantent la terre des Khmers, laissant leurs confrères sous
l’emprise du pays et de la tragédie qui s’annonce.
Saisi comme en écho, le narrateur les regarde vivre, à retardement – manière
d’emprunter une vie qui n’était pas la sienne…
Étrange nostalgie que celle d’un passé que l’on n’a pas vécu.

Neurobiologiste de formation, Jean-François Bouvet est éditorialiste au Point
et auteur de nombreux ouvrages remarqués, dont Bébés à la carte (2017) et Le
Camion et la Poupée. L’homme et la femme ont-ils un cerveau différent ?
(2012).
Avec Havre de guerre, son premier récit qui se lit comme un roman, il donne
libre cours à une tout autre passion – celle que suscite en lui le destin
tourmenté d’un pays qui lui est cher, le Cambodge.
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