- EAN13
- 9782753536753
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 23/06/2016
- Collection
- Géographie sociale
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Cet ouvrage rassemble des travaux de sciences sociales (géographie, histoire,
sociologie, anthropologie, sciences de l'éducation, urbanisme) partageant
l'ambition d'étudier la dimension spatiale d'un monde social traversé par les
inégalités. Pour ce faire, les relations entre les espaces matériels, leurs
usages et leurs significations sont comprises à la fois comme des contraintes
et des ressources héritées, et comme des enjeux sociaux. Chaque société doit
faire avec les espaces produits et légués par les générations antérieures,
autour de quelques grandes stratégies d'appropriation, telles que la
conservation, l'effacement, la transformation ou le détournement. Ce bricolage
est un observatoire de choix pour les sciences sociales parce que ce ne sont
jamais des « sociétés » ni des « générations » en tant que telles qui
s'approprient l'espace : à l'historicisation doit s'ajouter une
sociologisation qui explore non seulement les différences mais aussi les
inégalités sociales, les concurrences, les conflits. Ces rapports de pouvoir
concernent aussi les processus de dénomination et de (dé)valorisation de
l'espace. Cela suppose donc d'interroger les « luttes de classement » selon
toutes leurs facettes (économiques, juridiques, politiques, linguistiques...),
en faisant l'hypothèse qu'intégrer leur dimension spatiale enrichit notre
connaissance. Les seize contributions constitutives de cet ouvrage nous
permettent de mieux comprendre comment l'appropriation, la catégorisation et
la valorisation différentielle des espaces jouent un rôle dans la production
des inégalités.
sociologie, anthropologie, sciences de l'éducation, urbanisme) partageant
l'ambition d'étudier la dimension spatiale d'un monde social traversé par les
inégalités. Pour ce faire, les relations entre les espaces matériels, leurs
usages et leurs significations sont comprises à la fois comme des contraintes
et des ressources héritées, et comme des enjeux sociaux. Chaque société doit
faire avec les espaces produits et légués par les générations antérieures,
autour de quelques grandes stratégies d'appropriation, telles que la
conservation, l'effacement, la transformation ou le détournement. Ce bricolage
est un observatoire de choix pour les sciences sociales parce que ce ne sont
jamais des « sociétés » ni des « générations » en tant que telles qui
s'approprient l'espace : à l'historicisation doit s'ajouter une
sociologisation qui explore non seulement les différences mais aussi les
inégalités sociales, les concurrences, les conflits. Ces rapports de pouvoir
concernent aussi les processus de dénomination et de (dé)valorisation de
l'espace. Cela suppose donc d'interroger les « luttes de classement » selon
toutes leurs facettes (économiques, juridiques, politiques, linguistiques...),
en faisant l'hypothèse qu'intégrer leur dimension spatiale enrichit notre
connaissance. Les seize contributions constitutives de cet ouvrage nous
permettent de mieux comprendre comment l'appropriation, la catégorisation et
la valorisation différentielle des espaces jouent un rôle dans la production
des inégalités.
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