- EAN13
- 9782753555679
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 28/08/2018
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Exprimer le génocide des Arméniens
Connaissance, arts et engagement
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Cent ans après les faits, le génocide des Arméniens n'est toujours pas reconnu
par la Turquie, héritière de l'Empire ottoman. Devenu au cours du XXe siècle
un enjeu politique, le génocide est, dans le cas arménien, non seulement un
objet d'Histoire mais aussi un objet politisé, ce qui influe sur les formes de
ses représentations et les discours historiographiques, et détermine les
textes et les discours qu'il a produits. Les contributions de cet ouvrage
proposent une approche pluridisciplinaire, analysant à la fois la réception de
l'événement en France et les formes de ses représentations dans la littérature
et les arts. Si la négation du génocide s'est constituée en politique d'État
en Turquie, la société civile progresse vers la reconnaissance, initiant un
dialogue des mémoires arménienne et turque. Ces lectures croisées invitent à
un parcours heuristique au cours duquel l'événement 1915 est mis en tension
dans le temps de l'Histoire collective et individuelle et dans les différents
espaces qu'il occupe. Alors que l'Arménie est le pays garant de la
transmission, la Turquie continue à en porter les stigmates béants et la
diaspora, éclatée de par le monde, explore un deuil infini.
par la Turquie, héritière de l'Empire ottoman. Devenu au cours du XXe siècle
un enjeu politique, le génocide est, dans le cas arménien, non seulement un
objet d'Histoire mais aussi un objet politisé, ce qui influe sur les formes de
ses représentations et les discours historiographiques, et détermine les
textes et les discours qu'il a produits. Les contributions de cet ouvrage
proposent une approche pluridisciplinaire, analysant à la fois la réception de
l'événement en France et les formes de ses représentations dans la littérature
et les arts. Si la négation du génocide s'est constituée en politique d'État
en Turquie, la société civile progresse vers la reconnaissance, initiant un
dialogue des mémoires arménienne et turque. Ces lectures croisées invitent à
un parcours heuristique au cours duquel l'événement 1915 est mis en tension
dans le temps de l'Histoire collective et individuelle et dans les différents
espaces qu'il occupe. Alors que l'Arménie est le pays garant de la
transmission, la Turquie continue à en porter les stigmates béants et la
diaspora, éclatée de par le monde, explore un deuil infini.
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