Études sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain de l’Ancien Régime à la Révolution
EAN13
9782810709298
Éditeur
Presses universitaires du Midi
Date de publication
Collection
Méridiennes
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Études sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain de l’Ancien Régime à la Révolution

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Traiter en quelques pages un sujet aussi vaste et controversé que « la franc-
maçonnerie en France à la veille de la Révolution » est une gageure qu’on ne
peut espérer tenir qu’en se limitant à l’essentiel. Néanmoins, pour que cet
exposé nécessairement très général ne ressemble pas trop à un de ces
squelettes décharnés que l’on voit dans les « cabinets de réflexion » des
loges maçonniques, je m’efforcerai de le nourrir d’exemples concrets pris dans
la région toulousaine, et plus particulièrement dans le Gers. Ce qui frappe
d’abord lorsqu’on tente de prendre la mesure du phénomène maçonnique dans la
France du XVIIIe siècle, c’est la rapidité et l’ampleur de sa diffusion. Née
en Angleterre en 1717, la franc-maçonnerie moderne, dite « spéculative » pour
la différencier de la maçonnerie « opérative » des bâtisseurs médiévaux, s’est
implantée à Paris en 1725. Elle gagna ensuite les capitales provinciales,
Bordeaux dès 1732, Toulouse en 1741, Montauban en 1745 et Auch en 1746, pour
ne citer que les chefs-lieux des généralités du Sud-Ouest.
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