• Conseillé par
    24 décembre 2015

    Prix Quai des Orfèvres 2015

    Un polar de facture très classique et au dénouement peu extravagant.
    Une plongée au coeur d’une équipe au sein de laquelle chacun se réparti les rôles.
    La découverte de la langue des signes pour une des enquêtrice, ce qui va faire avancer la recherche du coupable.
    Un bon moment de lecture.
    L’image que je retiendrai :
    Celle du restaurant chez Denise dans lequel tout le monde se retrouve à la fin de l’enquête et qui sert des plats cuisinés typiquement régionaux. Chacun des personnages y retrouve un peu son « chez lui ».

    http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/18/le-crime-etait-signe-lionel-olivier


  • Conseillé par
    14 décembre 2015

    Mais par qui ?

    Ce roman a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 2016, ce qui est, me semble-t-il, une référence ! Auteur que je découvre avec cette œuvre !
    Un cadavre de jeune fille nue est découvert dans le coffre d’une voiture qui stationnait depuis plusieurs jours devant un cimetière parisien ! Qui est-elle et depuis combien de temps est-elle décédée ? Et à qui appartient ce véhicule ? Beaucoup de questions sans réponse pour commencer cette enquête ?
    L’équipe du 36 quai des Orfèvres s’attelle à la tâche et elle ne se présente pas sous les meilleurs auspices possibles.
    Le propriétaire de la voiture est vite retrouvé, il n’est pas chez lui, le courrier s’entasse dans sa boîte aux lettres… pas étonnant il est en prison, mais pendant une perquisition pas trop réglementaire, la police découvre des photos plus que polissonnes. Des hommes uniquement, trois dans toutes les positions possibles et certaines, dans un cimetière. Ils sont vite identifiés comme des « amis » du propriétaire de la voiture, l’un est avocat et l’autre un dénommé Minko, travaillant dans une école, chez qui, sur les photos de classes, figure la jeune fille assassinée ; une dénommée Açelya Bozkir.
    Un cheveu est également trouvé dans le coffre de la voiture… pas celui de la victime, c’est certain. Les parents de celle-ci pensaient qu’elle était pour la durée des vacances chez son amie Jessica, la mère de celle-ci dit, elle, que sa fille est chez Açelya ! Mensonge collectif ! Mais pourquoi ?
    Surtout que Jessica ne donne plus de nouvelles. La police envisage un enlèvement.
    Mais que faisaient les deux jeunes filles dans une chambre d’hôtel de Bagnolet… rien à part filer le parfait amour, tout simplement.
    Les enquêteurs apprennent que Jessica avait eu une altercation avec un de ses professeurs, une autre piste envisagée. Celui-ci, vacances obligent, n’est pas chez lui, mais pas non plus à Lens chez son épouse qui le croit au travail à Paris. Il se présente de lui-même à la police, il était à Biarritz en charmante compagnie ! Il semble que cette piste ne soit pas la bonne.
    Et Jessica est toujours introuvable.
    La police pense tenir une autre piste, une Audi 4X4… mais le propriétaire semble avoir un solide alibi, il était en effet à Biarritz, depuis plusieurs jours. Biarritz, le professeur de Jessica était également dans cette ville.
    Retour à la case départ, mais le sort de la jeune disparue inquiète la police, et de plus en plus.
    Ce qui semble une faute d’orthographe va leur donner la clé de l’énigme.
    Beaucoup de personnages à commencer par les forces de l’ordre, Quentin Fergeac en tête, qui a en permanence à l’esprit la mort de son fils Yann, victime du jeu du foulard !
    On passe des banlieues parisiennes quasiment interdites à la police aux zones où une certaine bourgeoisie fortunée se croit, elle aussi, peu concernée par les règles de la république.
    Ses collègues et lui forment une sorte de commando au service de la loi. En lisant ce roman on découvre (enfin moi) les rouages du 36 Quai des Orfèvres (en la matière).
    En plus d’une histoire diabolique, on reconnait dans ce livre les connaissances de l’auteur en matière de police et d’enquêtes. Normal, me direz-vous, Lionel Olivier est un ancien policier !
    Restons un peu gaulois, un banquet réunit toute l’équipe à la fin de l’enquête, le marc d’Auvergne est de la fête, l’amitié aussi.