- EAN13
- 9782072799075
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 06/10/2020
- Collection
- Histoire de France
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Folio 13,50
La France des XIVe et XVe siècles est marquée par la tragédie : famines,
pestes, révoltes populaires, conflits civils et militaires… C’est le siècle de
la "Guerre de Cent Ans". La durée du conflit, les souffrances de ceux qui
l’ont provoqué ou en ont pâti, interdisent cependant de le résumer à
l’apparence des événements dramatiques. Ainsi, ce livre s’attache moins à la
narration circonstanciée des malheurs de ces guerres sans fin qu’à les
comprendre, afin de restituer l’ordre qui se cache derrière le chaos des
apparences. L’"automne du Moyen Âge" est marqué par l’affirmation de l’État
monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la
souveraineté du roi. La conscience d’une identité "nationale", incarnée par
Jeanne d’Arc, se forge dans la douleur d’un siècle de fer, alors que Charles
VII (1422-1461) n’est plus un prince féodal mais un véritable chef d’État.
Boris Bove renverse des idées reçues à propos de la "crise" des XIVe et XVe
siècles : il invite à se méfier des chroniqueurs, trop enclins à détecter les
signes annonciateurs de l’Apocalypse. Le temps de la guerre de Cent Ans n’est
pas celui d’une décadence globale mais une période tourmentée et féconde,
comme en témoigne l’éclat des arts, des lettres et de la vie de cour et qui
parvient, malgré tout, à renaître et à édifier les fondements d’un monde
nouveau.
pestes, révoltes populaires, conflits civils et militaires… C’est le siècle de
la "Guerre de Cent Ans". La durée du conflit, les souffrances de ceux qui
l’ont provoqué ou en ont pâti, interdisent cependant de le résumer à
l’apparence des événements dramatiques. Ainsi, ce livre s’attache moins à la
narration circonstanciée des malheurs de ces guerres sans fin qu’à les
comprendre, afin de restituer l’ordre qui se cache derrière le chaos des
apparences. L’"automne du Moyen Âge" est marqué par l’affirmation de l’État
monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la
souveraineté du roi. La conscience d’une identité "nationale", incarnée par
Jeanne d’Arc, se forge dans la douleur d’un siècle de fer, alors que Charles
VII (1422-1461) n’est plus un prince féodal mais un véritable chef d’État.
Boris Bove renverse des idées reçues à propos de la "crise" des XIVe et XVe
siècles : il invite à se méfier des chroniqueurs, trop enclins à détecter les
signes annonciateurs de l’Apocalypse. Le temps de la guerre de Cent Ans n’est
pas celui d’une décadence globale mais une période tourmentée et féconde,
comme en témoigne l’éclat des arts, des lettres et de la vie de cour et qui
parvient, malgré tout, à renaître et à édifier les fondements d’un monde
nouveau.
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