Correspondances 1932-1959
EAN13
9782213715254
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Correspondances 1932-1959

Fayard

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Boris Vian a beaucoup écrit. 10  000  pages ont été publiées, restait en
suspens la correspondance.
Dans les échanges avec sa première épouse Michelle se dessinent notamment
l’univers de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saint-Tropez avec ses clubs et
ses personnalités hautes en couleur. Les copains –  écrivains, jazzmen ou
artistes  – deviennent source d’inspiration, voire des personnages de son
œuvre. Boris Vian leur écrit, mais répond aussi continuellement aux missives
d’admiratrices, de lecteurs anonymes passionnés de musique et aux journalistes
qui n’aiment pas son style.
Quant à la séquence familiale inédite qui ouvre cet ouvrage, elle résonne avec
une puissance singulière. Les lettres à sa mère, surnommée Pouche, alors qu’il
est en première année de l’École centrale, sont particulièrement touchantes,
comme ses charmants échanges plus tard avec ses deux enfants, Patrick et
Carole.
Ses lettres d’amour nous bouleversent, qu’elles soient coquines, drôles ou
poétiques. Et puis un jour le premier amour disparaît pour refleurir ailleurs,
avec Ursula, son Ourson.
Si l’on connaissait son esprit facétieux et provocateur, cette correspondance
révèle l’humeur parfois assombrie d’un homme qui se sait malade depuis
l’adolescence et qui vit différemment. Ressort quelquefois le ton d’un
écrivain blessé de ne pas avoir été compris ni sous son nom ni sous celui de
Vernon Sullivan. Même si Simone de Beauvoir lui écrit avoir aimé «  en gros et
en détail  » L’Écume des jours ou que Raymond Queneau le soutient contre vents
et marées.

Nicole Bertolt collabore avec Ursula Vian Kübler (seconde épouse de Boris
Vian) à partir de 1980 et est aujourd’hui mandataire pour l’œuvre et
directrice du patrimoine de Boris Vian. Elle nous dévoile ici un trésor, une
sélection de près de cinq cents lettres de celui et à celui qui aurait eu cent
ans le 10  mars 2020 Un détail qui n’en est pas un  : regardez la date à la
fin de L’Écume des jours…
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