- EAN13
- 9782746522244
- Éditeur
- Editions Le Pommier
- Date de publication
- 30/09/2020
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La responsabilité humaine a changé d’échelle : désormais, la préser-vation de
la Terre nous incombe. Comment penser cela ? Comment le fonder
philosophiquement ? Roland Schaer nous invite à sortir des sentiers battus, à
suivre la piste du vivant par deux chemins qui convergent. La voie éthique,
d’abord, dévoile la responsabilité sous un jour nouveau : non plus l’apanage
d’un sujet humain souverain mais une relation, partagée de tous. C’est le soin
originel, parental, qui répond d’un autre plus vulnérable, sur fond de
vulnérabilité commune, et qui se décline dans toutes les sphères, du médical
jusqu’au politique en passant par la culture. Mais alors, à suivre ce fil
iconoclaste d’une humanité dans le vivant : qu’est-ce qu’être, pour le vivant
? C’est habiter. Les organismes vivants se renouvellent en même temps qu’ils
changent leur milieu. Parfois, ils l’appauvrissent, le polluent, le dévastent.
Parfois, ils l’aménagent et construisent des nids, des maisons, des cités. Ce
qui n’est pas « le propre de l’homme » rend le monde ici ou là plus habitable.
Mais rien ne nous assure que nous ne sommes pas en train de rendre la Terre
inhabitable. C’est ici, à la croisée, que surgit notre responsabilité, à même
notre condition de vivants parmi les vivants.
la Terre nous incombe. Comment penser cela ? Comment le fonder
philosophiquement ? Roland Schaer nous invite à sortir des sentiers battus, à
suivre la piste du vivant par deux chemins qui convergent. La voie éthique,
d’abord, dévoile la responsabilité sous un jour nouveau : non plus l’apanage
d’un sujet humain souverain mais une relation, partagée de tous. C’est le soin
originel, parental, qui répond d’un autre plus vulnérable, sur fond de
vulnérabilité commune, et qui se décline dans toutes les sphères, du médical
jusqu’au politique en passant par la culture. Mais alors, à suivre ce fil
iconoclaste d’une humanité dans le vivant : qu’est-ce qu’être, pour le vivant
? C’est habiter. Les organismes vivants se renouvellent en même temps qu’ils
changent leur milieu. Parfois, ils l’appauvrissent, le polluent, le dévastent.
Parfois, ils l’aménagent et construisent des nids, des maisons, des cités. Ce
qui n’est pas « le propre de l’homme » rend le monde ici ou là plus habitable.
Mais rien ne nous assure que nous ne sommes pas en train de rendre la Terre
inhabitable. C’est ici, à la croisée, que surgit notre responsabilité, à même
notre condition de vivants parmi les vivants.
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