Alleux et alleutiers, Propriété foncière, seigneurie et féodalité
EAN13
9782956842637
ISBN
978-2-9568426-3-7
Éditeur
CIHAM
Date de publication
Collection
MONDES MEDIEVAU (1)
Nombre de pages
338
Dimensions
24,1 x 17,1 x 1,9 cm
Poids
670 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Alleux et alleutiers

Propriété foncière, seigneurie et féodalité

Édité par

Ciham

Mondes Medievau

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Les questions de l’« alleu », de l’« alleutier », de leurs rapports avec la seigneurie et la féodalité sont étudiés à nouveaux frais dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles.
« Alleu » est l’un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Âge central. Quant à l’« alleutier », petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l’historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l’alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c’est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du « domaine divisé » qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. Se distinguant de la tenure ou du fief, l’alleu désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs ; ainsi peut être résolue l’apparente contradiction suivante : que l’alleu soit par excellence la terre du noble mais qu’il puisse pourtant appartenir à un serf.
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