- EAN13
- 9782813000507
- ISBN
- 978-2-8130-0050-7
- Éditeur
- Archives contemporaines
- Date de publication
- 05/07/2011
- Nombre de pages
- 570
- Dimensions
- 24 x 17 x 3,4 cm
- Poids
- 1054 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 809.3
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce qu'ils vivent, ce qu'ils écrivent
Mises en scène littéraires du social et expériences socialisatrices des écrivains
Édité par Bernard Lahire
Archives contemporaines
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Résumé :
Comment établir des liens, systématiques plutôt qu’anecdotiques, profonds plutôt que superficiels, entre la vie des romanciers et leurs créations dans la perspective d’une sociologie de la création des oeuvres culturelles ? Si presque tous les sociologues de l’art et de la culture s’accorderaient sans doute à dire que les oeuvres portent en elles la trace des expériences ou des propriétés sociales de leurs auteurs, ils ont cependant davantage concentré jusque-là leur attention soit sur la carrière des créateurs, soit sur les formes différenciées de réception des oeuvres par des publics variés.
Le lecteur trouvera dans ce livre, fruit d’un travail collectif mené durant quatre ans, une série d’études portant sur des auteurs aussi différents que Albert Cohen, Assia Djebar, Marguerite Duras, Jack London, John Fante, Paula Fox, David Lodge, Howard Phillips Lovecraft, Paul Nizan, Amélie Nothomb, Stendhal, Jules Vallès ou Émile Zola. Il s’agissait d’analyser les éléments les plus structurants de la vie de
ces auteurs, de reconstruire les conditions de leurs existences et de leurs socialisations, en vue de comprendre la nature des intrigues élaborées dans des oeuvres singulières.En adoptant une telle démarche, le collectif de chercheurs animé par Bernard Lahire, entendait dépasser le clivage entre les lectures dites « internes » et les lectures dites « externes », en considérant les oeuvres comme des condensations littéraires d’expériences sociales mises en forme, modélisées ou typifiées par l’écrivain, et donc comme des points de vue à socialement situés à sur le monde, justiciables d’une analyse sociologique.
Repartir de l’horizon des auteurs, de ce qui se présente à eux comme des problèmes à résoudre, des obstacles à franchir, des difficultés qui sont spécifiquement les leurs, pour comprendre la transposition plus ou moins complexe de cet horizon et de ces problèmes dans des oeuvres : voilà l’objectif de ce livre qui peut s’entendre comme une contribution à une science de la création littéraire
Comment établir des liens, systématiques plutôt qu’anecdotiques, profonds plutôt que superficiels, entre la vie des romanciers et leurs créations dans la perspective d’une sociologie de la création des oeuvres culturelles ? Si presque tous les sociologues de l’art et de la culture s’accorderaient sans doute à dire que les oeuvres portent en elles la trace des expériences ou des propriétés sociales de leurs auteurs, ils ont cependant davantage concentré jusque-là leur attention soit sur la carrière des créateurs, soit sur les formes différenciées de réception des oeuvres par des publics variés.
Le lecteur trouvera dans ce livre, fruit d’un travail collectif mené durant quatre ans, une série d’études portant sur des auteurs aussi différents que Albert Cohen, Assia Djebar, Marguerite Duras, Jack London, John Fante, Paula Fox, David Lodge, Howard Phillips Lovecraft, Paul Nizan, Amélie Nothomb, Stendhal, Jules Vallès ou Émile Zola. Il s’agissait d’analyser les éléments les plus structurants de la vie de
ces auteurs, de reconstruire les conditions de leurs existences et de leurs socialisations, en vue de comprendre la nature des intrigues élaborées dans des oeuvres singulières.En adoptant une telle démarche, le collectif de chercheurs animé par Bernard Lahire, entendait dépasser le clivage entre les lectures dites « internes » et les lectures dites « externes », en considérant les oeuvres comme des condensations littéraires d’expériences sociales mises en forme, modélisées ou typifiées par l’écrivain, et donc comme des points de vue à socialement situés à sur le monde, justiciables d’une analyse sociologique.
Repartir de l’horizon des auteurs, de ce qui se présente à eux comme des problèmes à résoudre, des obstacles à franchir, des difficultés qui sont spécifiquement les leurs, pour comprendre la transposition plus ou moins complexe de cet horizon et de ces problèmes dans des oeuvres : voilà l’objectif de ce livre qui peut s’entendre comme une contribution à une science de la création littéraire
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