- EAN13
- 9782251912455
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 25/05/2020
- Collection
- La Roue à livres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Parmi les œuvres de fiction qu'a produites la littérature européenne au Moyen
Âge, les romans grecs écrits en langue vulgaire et en vers de quinze syllabes
sont restés voués à une regrettable obscurité, faute de traductions en
français et dans la plupart des langues modernes. Ces œuvres dues à des
auteurs anonymes de l'époque des Paléologues (XIIIe-XVe siècles) – romans de
chevalerie et romans à sujet antique – continuent la tradition romanesque
locale, qui va du roman sophistique de l’Antiquité au roman byzantin de
l’époque des Comnènes (XIIe siècle), mais la conjuguent avec l’apport des
romans médiévaux écrits en ancien français, auxquels ils empruntent parfois
leur sujet. Ils doivent aussi, sans doute, à l’épopée de Digénis Akritas, et
participent à la naissance d’une littérature orale que la culture savante de
Byzance ignorait, mais que la Grèce ne cessera dès lors de cultiver. Ils sont
le produit de la rencontre entre les civilisations hellénique et latine qu’a
suscitée, après la prise de Constantinople en 1204, l’installation durable des
croisés sur certains territoires de l’Empire byzantin démembré.
Âge, les romans grecs écrits en langue vulgaire et en vers de quinze syllabes
sont restés voués à une regrettable obscurité, faute de traductions en
français et dans la plupart des langues modernes. Ces œuvres dues à des
auteurs anonymes de l'époque des Paléologues (XIIIe-XVe siècles) – romans de
chevalerie et romans à sujet antique – continuent la tradition romanesque
locale, qui va du roman sophistique de l’Antiquité au roman byzantin de
l’époque des Comnènes (XIIe siècle), mais la conjuguent avec l’apport des
romans médiévaux écrits en ancien français, auxquels ils empruntent parfois
leur sujet. Ils doivent aussi, sans doute, à l’épopée de Digénis Akritas, et
participent à la naissance d’une littérature orale que la culture savante de
Byzance ignorait, mais que la Grèce ne cessera dès lors de cultiver. Ils sont
le produit de la rencontre entre les civilisations hellénique et latine qu’a
suscitée, après la prise de Constantinople en 1204, l’installation durable des
croisés sur certains territoires de l’Empire byzantin démembré.
S'identifier pour envoyer des commentaires.