Journal du général Buat
EAN13
9782262065034
Éditeur
Perrin
Date de publication
Collection
Synthèses Historiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Journal du général Buat

Perrin

Synthèses Historiques

Indisponible

Autre version disponible

La Grande guerre et ses suites , vues de l'intérieur, comme on ne les avait
jamais montrées.
En 1914, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d
'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en décembre 1923.
Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande
Guerre, il a connu tout et tous : chef de cabinet du ministre de la Guerre
d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation, souvent difficile, entre
le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant sur le
front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 de la
Réserve générale d'artillerie, qui permettra de l'emporter sur les Allemands
l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle.
Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2,
auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du
gouvernement lors des négociations du traité de paix, il s'emploie dans ses
dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge
inévitable.
Le général était doublé d'un observateur perspicace et d'un écrivain de
talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les
réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes, les événements, les idées.
Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, et de Poincaré, ont
été rédigés en vue de servir leurs auteurs, ce prodigieux document a toute la
fraîcheur du spontané et de l'inédit.

Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Institut, donne toute sa portée à
ce témoignage d'un " esprit libre, volontiers mordant ". Le colonel Frédéric
Guelton, ancien chef du département de l'Armée de terre du service historique
de la Défense, a présenté et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son
intégralité.
S'identifier pour envoyer des commentaires.