Aider l'enfant à dire par le dessin : les apports diagnostics du dessin de l'enfant victime d'agression sexuelle
EAN13
9782402111607
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Publications de l'Université de Rouen)
Date de publication
Collection
Publications de l'Université de Rouen et du Havre
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Aider l'enfant à dire par le dessin : les apports diagnostics du dessin de l'enfant victime d'agression sexuelle

FeniXX réédition numérique (Publications de l'Université de Rouen)

Publications de l'Université de Rouen et du Havre

Indisponible
Psychologie Légale Clinique est une collection qui réunit des textes écrits
par des psychologues cliniciens, des juristes ou d’autres acteurs intervenant
dans le système judiciaire. Nous avons souhaité créer un lieu pour rassembler
réflexions et recherches sur la clinique du judiciaire, mais un lieu
pluridisciplinaire, pour croiser les points de vue, multiplier les rencontres
et les échanges : la psychologie légale s’est imposée comme une discipline à
part entière tant dans son abord des victimes que de celle des délinquants,
mais aussi pour les familles en conflits, les enfants maltraités, etc. Cette
publication permettra aussi bien aux juristes qu’aux cliniciens de prendre
connaissance des travaux et recherches entrepris dans ce champ. Dans une
première partie le présent ouvrage se propose de faire le point sur les
travaux anglo-saxons et français sur les dessins des enfants victimes
d’agressions sexuelles. Il aborde des techniques spécifiques comme le TEDS
(Traumatic Event Drawing Series) ou le CHAD (Childhood Hand) qui facilitent
l’expression de l’enfant et ses révélations. Il met en avant les différentes
caractéristiques des dessins qui sont souvent en lien avec des mécanismes de
défense de la personne. Des procédés graphiques comme la régression,
l’altération ou la sexualisation des personnages, la dissociation, la
restitution des éprouvés sensoriels sont analysés et apparaissent comme autant
de tentatives d’élaboration du traumatisme. En s’inspirant du test du « dessin
de la personne » la deuxième partie vise à comparer les productions de 30
enfants victimes d’agressions sexuelles à ceux d’un groupe de 250 enfants sans
particularité, tous âgés de 5 à 11 ans. Cette comparaison est réalisée à
partir de la notion de « différenciation sexuelle graphique » élaborée dans
les travaux d’Ada Abrahams. Les conclusions nuancées semblent montrer que
l’hypersexualisation des personnages est un signe graphique révélateur surtout
chez le jeune enfant. Enfin, se référant aux travaux de F. Dolto et J. Royer,
l’auteur souhaite sensibiliser davantage les divers intervenants auprès de
l’enfant au mode expressif particulier que constitue le dessin. Cela, non pas
pour se livrer à des interprétations périlleuses, mais plutôt pour réaliser
une « écoute » différente du langage de l’enfant et permettre parfois la
reconnaissance des indices d’une souffrance silencieuse.
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