- EAN13
- 9782402455084
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Anthropos)
- Date de publication
- 1986
- Collection
- Ecris-moi
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autonomie locale et décentralisation
Lorraine Arnodin-Chenot, Christine Dourlens, Pierre Vidal-Naquet
FeniXX rédition numérique (Anthropos)
Ecris-moi
« Ce livre « à deux voix » est le fruit d'une action de développement et, en
même temps, d'une recherche menée dans le Pays cévenol de Joyeuse-Largentière-
Valgorge, par une équipe composée d'une animatrice en développement rural, et
de deux chercheurs en sciences sociales, qui sont - en même temps - les
auteurs du livre. Cette expérience qui, à première vue, se présente comme une
« expérimentation sociale », avec des hypothèses de travail, une réflexion sur
des choix opérationnels, un suivi de l'action, et la mise en place d'un
dispositif externe d'observation (les deux chercheurs), nous intéresse à bien
des égards. Il y a, en effet, dans le texte, quantité d'observations, dont la
portée dépasse largement le terrain de l'action et qui sont au centre des
débats pouvant animer aussi bien les milieux de la recherche, que ceux de
l'aménagement et de l'urbanisme. Sont abordés ici des questions - aussi
diverses et actuelles - que celles de l'autonomie locale, de la nature du pays
ou du canton, des transformations du pouvoir local par la décentralisation, du
rôle des sciences sociales par rapport à celui de l'animation locale, des
rapports qu'entretiennent - entre eux - la représentation sociale et l'action,
la réalité et le discours. Nous sommes vraiment ici en présence d'un journal à
deux voix, puisque la divergence des positions s'affirme dans les titres mêmes
: « L'autonomie prescrite » (C. Dourlens, Pierre A. Vidal-Naquet), «
L'autonomie désirée » (L. Arnodin-Chenot)… D'entrée de jeu, les auteurs ont
voulu affirmer leur désaccord et, en même temps, leur capacité à vivre
ensemble ce désaccord dans la coproduction d'un livre : riche leçon pour ceux
qui ne peuvent supporter le conflit, qu'en en niant l'existence ou en
refermant prématurément la plaie ». Michel Marié
même temps, d'une recherche menée dans le Pays cévenol de Joyeuse-Largentière-
Valgorge, par une équipe composée d'une animatrice en développement rural, et
de deux chercheurs en sciences sociales, qui sont - en même temps - les
auteurs du livre. Cette expérience qui, à première vue, se présente comme une
« expérimentation sociale », avec des hypothèses de travail, une réflexion sur
des choix opérationnels, un suivi de l'action, et la mise en place d'un
dispositif externe d'observation (les deux chercheurs), nous intéresse à bien
des égards. Il y a, en effet, dans le texte, quantité d'observations, dont la
portée dépasse largement le terrain de l'action et qui sont au centre des
débats pouvant animer aussi bien les milieux de la recherche, que ceux de
l'aménagement et de l'urbanisme. Sont abordés ici des questions - aussi
diverses et actuelles - que celles de l'autonomie locale, de la nature du pays
ou du canton, des transformations du pouvoir local par la décentralisation, du
rôle des sciences sociales par rapport à celui de l'animation locale, des
rapports qu'entretiennent - entre eux - la représentation sociale et l'action,
la réalité et le discours. Nous sommes vraiment ici en présence d'un journal à
deux voix, puisque la divergence des positions s'affirme dans les titres mêmes
: « L'autonomie prescrite » (C. Dourlens, Pierre A. Vidal-Naquet), «
L'autonomie désirée » (L. Arnodin-Chenot)… D'entrée de jeu, les auteurs ont
voulu affirmer leur désaccord et, en même temps, leur capacité à vivre
ensemble ce désaccord dans la coproduction d'un livre : riche leçon pour ceux
qui ne peuvent supporter le conflit, qu'en en niant l'existence ou en
refermant prématurément la plaie ». Michel Marié
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