- EAN13
- 9782757421499
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 20/12/2019
- Collection
- Histoire et civilisations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La dette, la dîme et le denier
Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge
Dominique Ancelet-Netter
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Autre version disponible
Les représentations de l’argent sont rares et contrastées dans la littérature
comme dans l’iconographie médiévales. Cependant l’usure est au coeur des
débats des théologiens, et les prédicateurs dénoncent l’avarice auprès de
populations accablées d’impôts et constamment préoccupées par l’altération des
monnaies. La dette, la dîme et le denier est une analyse sémantique centrée
sur les champs lexicaux de la monnaie, de l’impôt, de la dette, du revenu et
des métiers de la finance. Elle a été conduite à partir d’un corpus central de
textes en moyen français d’auteurs proches de Charles V (Philippe de Mézières,
Evrard de Trémaugon, Christine de Pisan et Nicole Oresme) élargi aux autres
textes de la période 1355-1405. Portant sur cet axe diachronique, époque de
crises économiques et financières et de bouleversements majeurs (création du
franc, naissance de l’impôt d’État), cet ouvrage présente et analyse le
vocabulaire économique et financier à la fin du Moyen Âge pour des lecteurs
historiens, linguistes, économistes, soucieux d’appréhender les fondements des
mécanismes financiers. Le vocabulaire économique et financier du Moyen Âge
fonctionne selon la problématique du « dû » autour des échanges pécuniaires et
des dettes financières et morales. Cet ouvrage illustre, par l’originalité et
la rigueur de son analyse, la représentativité d’une pensée occidentale
médiévale, opposant la spiritualité du divin à la matérialité peccamineuse de
l’argent, alors que nombre de notions sont communes aux champs lexicaux de
l’argent et de la morale.
comme dans l’iconographie médiévales. Cependant l’usure est au coeur des
débats des théologiens, et les prédicateurs dénoncent l’avarice auprès de
populations accablées d’impôts et constamment préoccupées par l’altération des
monnaies. La dette, la dîme et le denier est une analyse sémantique centrée
sur les champs lexicaux de la monnaie, de l’impôt, de la dette, du revenu et
des métiers de la finance. Elle a été conduite à partir d’un corpus central de
textes en moyen français d’auteurs proches de Charles V (Philippe de Mézières,
Evrard de Trémaugon, Christine de Pisan et Nicole Oresme) élargi aux autres
textes de la période 1355-1405. Portant sur cet axe diachronique, époque de
crises économiques et financières et de bouleversements majeurs (création du
franc, naissance de l’impôt d’État), cet ouvrage présente et analyse le
vocabulaire économique et financier à la fin du Moyen Âge pour des lecteurs
historiens, linguistes, économistes, soucieux d’appréhender les fondements des
mécanismes financiers. Le vocabulaire économique et financier du Moyen Âge
fonctionne selon la problématique du « dû » autour des échanges pécuniaires et
des dettes financières et morales. Cet ouvrage illustre, par l’originalité et
la rigueur de son analyse, la représentativité d’une pensée occidentale
médiévale, opposant la spiritualité du divin à la matérialité peccamineuse de
l’argent, alors que nombre de notions sont communes aux champs lexicaux de
l’argent et de la morale.
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