- EAN13
- 9782821828421
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 07/02/2013
- Collection
- Histoire économique et financière - Ancien Régime
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le péage en France au XVIIIe siècle
Les privilèges à l’épreuve de la réforme
Anne Conchon
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - Ancien Régime
Autre version disponible
-
Papier - IGPDE 25,00
Les péages constituent sous l'Ancien Régime un motif fréquent de plaintes de
la part des voituriers qui dénoncent les lenteurs et les surcoûts imposés à la
circulation marchande. Plus encore, le péage est mis en cause au XVIIIe siècle
dans sa fonction et ses fondements. Attentive à la diversité des acteurs et
des intérêts en jeu, Anne Conchon s'attache ici à montrer comment
l'institution du péage s'est progressivement modifiée, pour survivre au
démantèlement de la féodalité qui l'avait engendrée. La monarchie avait créé
en effet une commission, chargée dans un premier temps de vérifier la légalité
des perceptions et de réviser les tarifs, avant de tenter, sans y par-venir,
de supprimer les péages. Ce n'est qu'après l'abolition des droits féodaux par
la Révolution française, que l'État conféra à cette fiscalité une légitimité
nouvelle. Cette redéfinition du péage, au cours du XVIIIe siècle, n'est pas
seulement le fait d'une monarchie incapable de réformer sans achopper sur
l'épineuse question des privilèges. Elle s'inscrit, plus généralement, dans
les mutations économiques et sociales qui traversent en profondeur le siècle
des Lumières.
la part des voituriers qui dénoncent les lenteurs et les surcoûts imposés à la
circulation marchande. Plus encore, le péage est mis en cause au XVIIIe siècle
dans sa fonction et ses fondements. Attentive à la diversité des acteurs et
des intérêts en jeu, Anne Conchon s'attache ici à montrer comment
l'institution du péage s'est progressivement modifiée, pour survivre au
démantèlement de la féodalité qui l'avait engendrée. La monarchie avait créé
en effet une commission, chargée dans un premier temps de vérifier la légalité
des perceptions et de réviser les tarifs, avant de tenter, sans y par-venir,
de supprimer les péages. Ce n'est qu'après l'abolition des droits féodaux par
la Révolution française, que l'État conféra à cette fiscalité une légitimité
nouvelle. Cette redéfinition du péage, au cours du XVIIIe siècle, n'est pas
seulement le fait d'une monarchie incapable de réformer sans achopper sur
l'épineuse question des privilèges. Elle s'inscrit, plus généralement, dans
les mutations économiques et sociales qui traversent en profondeur le siècle
des Lumières.
S'identifier pour envoyer des commentaires.