- EAN13
- 9782840165231
- Éditeur
- Presses universitaires de Paris Nanterre
- Date de publication
- 15/12/2023
- Collection
- Ethnographies plurielles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Confessions impersonnelles
Un transfuge en socioanalyse
Yann le Bihan
Presses universitaires de Paris Nanterre
Ethnographies plurielles
Autre version disponible
Les difficultés scolaires éprouvées par un adolescent de « milieu modeste »
expliqueraient-elles les décisions universitaires prises par le chercheur
qu’il est devenu ? Elles éclairent sans doute une sensibilité disposant à
l’étude des stéréotypes et discriminations racistes et sexistes. Qu’est-ce
qu’un transfuge social ? Yann Le Bihan répond à cette interrogation à partir
d’une enquête sur sa propre trajectoire sociale et celles de chercheurs ou
écrivains tels que Pierre Bourdieu, Norbert Elias, Rose-Marie Lagrave, Annie
Ernaux ou Didier Éribon. Ce livre souligne que les études portant sur les
transfuges retiennent trop souvent les parcours linéaires de grande réussite
essentiellement scolaire, en insistant sur la souffrance éprouvée dans
l’entredeux d’univers sociaux différents. Mais les aléas et accidents de la
trajectoire peuvent aussi s’accompagner de gratifications et de joies
ressenties lors du déplacement social. Le travail de Yann Le Bihan invite plus
largement à une compréhension des conditions de possibilité d’une mobilité
sociale ascendante. De leur connaissance dépend l’accomplissement d’une réelle
démocratisation, en particulier scolaire.
expliqueraient-elles les décisions universitaires prises par le chercheur
qu’il est devenu ? Elles éclairent sans doute une sensibilité disposant à
l’étude des stéréotypes et discriminations racistes et sexistes. Qu’est-ce
qu’un transfuge social ? Yann Le Bihan répond à cette interrogation à partir
d’une enquête sur sa propre trajectoire sociale et celles de chercheurs ou
écrivains tels que Pierre Bourdieu, Norbert Elias, Rose-Marie Lagrave, Annie
Ernaux ou Didier Éribon. Ce livre souligne que les études portant sur les
transfuges retiennent trop souvent les parcours linéaires de grande réussite
essentiellement scolaire, en insistant sur la souffrance éprouvée dans
l’entredeux d’univers sociaux différents. Mais les aléas et accidents de la
trajectoire peuvent aussi s’accompagner de gratifications et de joies
ressenties lors du déplacement social. Le travail de Yann Le Bihan invite plus
largement à une compréhension des conditions de possibilité d’une mobilité
sociale ascendante. De leur connaissance dépend l’accomplissement d’une réelle
démocratisation, en particulier scolaire.
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