Histoire de l'écriture typographique, volume 3
EAN13
9782911220517
Éditeur
Atelier Perrousseaux
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Histoire de l'écriture typographique, volume 3

Atelier Perrousseaux

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L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs
volumes, est conçu pour proposer une vision générale en fonction de ce que
nous pouvons en dire aujourd'hui.

Poursuivant cette histoire, ce troisième volume de l'Histoire de l'écriture
typographique met l'accent sur les créations qui marquent la seconde moitié du
XVIIIe siècle, c'est-à-dire des caractères dotés d'un fort contraste entre les
pleins et des déliés très fins, ce que permettaient alors l'évolution des
techniques de gravure des poinçons, de fonte des caractères et l'impression
sur papier vélin (inventé en Angleterre vers 1757), papier sans grain, soyeux
et lisse permettant de reproduire la finesse de ces déliés, ce que le
séculaire et traditionnel papier vergé ne permettait pas. L'ouvrage analyse
les contextes et les réalisations des grandes figures de la profession de
cette époque, que sont John Baskerville (en Angleterre), Giambattista Bodoni,
« le typographe des rois et le roi des typographes » (en Italie), François-
Ambroise Didot (qui établit le point typographique sur le pied-de-roi, une
mesure légale d'alors) et ses deux fils : Pierre (imprimeur de haute volée,
avec ses impressions de bibliophilie des Éditions du Louvre) et Firmin
(créateur de caractères, dont le fameux « Didot »). Ce sont encore les Didot
qui introduisirent le papier vélin en France (1780) et qui mirent au point la
stéréotypie (vers 1795), technique permettant de reproduire en relief, en un
seul bloc de métal, la composition des milliers de caractères qui composent
une page et ainsi de réimprimer des livres à l'identique à bon marché.

L'ouvrage examine conjointement les caractères des principales autres
fonderies typographiques européennes qui marquèrent à leur façon ce siècle. En
France : l'Imprimerie royale avec Louis-René Luce, les fonderies Sanlecque,
Loyson, Briquet, Cappon, Vafflard, Cot, Lamesle, des Gando père et fils, du
sieur Delacolonge (Lyon), des Gillé père et fils. En Belgique : Jacques-
François Rosart (Bruxelles). En Allemagne : Johann Breitkopf (Leipzig). En
Angleterre : Edmund Fry et John Bell. On aborde également Antoine-François
Momoro (1756-1794) un imprimeur parisien (auteur d'un manuel d'imprimerie
intéressant) qui mit sa carrière au service de la Révolution et périt sur
l'échafaud avec ses amis hébertistes.

L'ouvrage explique, d'autre part, les mouvements culturels et les innovations
techniques qui marquent l'époque, comme l'influence de la calligraphie sur la
typographie, la composition typographique de la musique, la composition
chimique du plomb typographique, la nomination des caractères et la
finalisation du point typographique, les symboles typographiques des unités de
mesures en usage sous l'Ancien Régime.

Note: L'illustration de couverture représente l'imprimeur italien Giambattista
Bodoni (1740-1813). Les caractères utilisés sur cette couverture sont des
Bodoni. Un quatrième volume devrait continuer cette Histoire et concerner le
XIXe siècle.
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