- EAN13
- 9791025205792
- Éditeur
- Les Pérégrines
- Date de publication
- 03/02/2023
- Collection
- PETITS ELOGES
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Les Pérégrines 14,00
Médiocre, selon les dictionnaires de référence, signifie de qualité moyenne,
qui tient le milieu entre le grand et le petit. On pourrait penser qu’il
s’agit là d’une variation sur le thème de la normalité, mais s’y ajoute une
teinte péjorative. Un arrière-goût de nullité. Chez Guillaume Meurice, la
médiocrité, ça remonte à loin. Dès l’école, il considère 10/20 comme la note
parfaite, le « juste ce qu’il faut » qui a la poésie et la fragilité d’une
barre effleurée par un sauteur en hauteur. Depuis, il a fait de la médiocrité
un credo dans sa vie personnelle et professionnelle. Embrasser la médiocrité,
c’est accepter de rater, et voir de la joie dans l’échec. Rien de plus
émancipateur : cela permet de faire ce qui vous plaît, pour le simple plaisir
de le faire, pour la beauté du geste. La revendication de la médiocrité est
aussi une résistance politique, car la médiocrité est un refus de la
hiérarchie, de la soumission comme de la domination. Elle est un pied-de-nez à
la quête de la performance et à la croissance productive voulue par le
capitalisme. La médiocrité a un goût d’école buissonnière, d’objection de
conscience, de désobéissance. Avec ce Petit éloge de la médiocrité, à la fois
manifeste en faveur de la contre-performance et manuel d’anti-développement
personnel, Guillaume Meurice n’a jamais si bien maîtrisé son sujet. Guillaume
Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est
notamment l’auteur des romans Cosme (Flammarion, 2018) et Le roi n’avait pas
ri (Lattès, 2021), dans lequel il narre l’histoire de Triboulet, bouffon à la
cour du roi François Ier. Guillaume Meurice est également médiocre, mais il le
vit plutôt bien. Après une petite enfance en Côte-d’Or, il grandit à Jussey et
Vesoul (Haute-Saône), puis passe par Besançon et Aix-en-Provence pour ses
études. Il habite désormais à Paris, dans le 14e arrondissement.
qui tient le milieu entre le grand et le petit. On pourrait penser qu’il
s’agit là d’une variation sur le thème de la normalité, mais s’y ajoute une
teinte péjorative. Un arrière-goût de nullité. Chez Guillaume Meurice, la
médiocrité, ça remonte à loin. Dès l’école, il considère 10/20 comme la note
parfaite, le « juste ce qu’il faut » qui a la poésie et la fragilité d’une
barre effleurée par un sauteur en hauteur. Depuis, il a fait de la médiocrité
un credo dans sa vie personnelle et professionnelle. Embrasser la médiocrité,
c’est accepter de rater, et voir de la joie dans l’échec. Rien de plus
émancipateur : cela permet de faire ce qui vous plaît, pour le simple plaisir
de le faire, pour la beauté du geste. La revendication de la médiocrité est
aussi une résistance politique, car la médiocrité est un refus de la
hiérarchie, de la soumission comme de la domination. Elle est un pied-de-nez à
la quête de la performance et à la croissance productive voulue par le
capitalisme. La médiocrité a un goût d’école buissonnière, d’objection de
conscience, de désobéissance. Avec ce Petit éloge de la médiocrité, à la fois
manifeste en faveur de la contre-performance et manuel d’anti-développement
personnel, Guillaume Meurice n’a jamais si bien maîtrisé son sujet. Guillaume
Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est
notamment l’auteur des romans Cosme (Flammarion, 2018) et Le roi n’avait pas
ri (Lattès, 2021), dans lequel il narre l’histoire de Triboulet, bouffon à la
cour du roi François Ier. Guillaume Meurice est également médiocre, mais il le
vit plutôt bien. Après une petite enfance en Côte-d’Or, il grandit à Jussey et
Vesoul (Haute-Saône), puis passe par Besançon et Aix-en-Provence pour ses
études. Il habite désormais à Paris, dans le 14e arrondissement.
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