- EAN13
- 9791035104191
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 26/04/2021
- Collection
- Homme et société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - ED SORBONNE 35,00
L’histoire de la vengeance, du Moyen Âge à la fin de l’époque moderne, restait
à écrire. Les dix-huit contributions de cet ouvrage, issues de trois
rencontres internationales, traitent des pratiques de la vengeance en étudiant
une série de cas pris dans l’Empire, dans le royaume de France, mais aussi en
Italie et en Espagne. Tous les groupes sociaux sont concernés, nobles comme
non-nobles, paysans et citadins, clercs et laïcs. L’idée a été de comprendre
comment et pourquoi, globalement, la vengeance régresse en Occident. Il
fallait pour cela interroger les outils théoriques dont dispose l’historien,
la notion de « justice privée », qui renvoie à l’idée d’un État détenteur du
monopole de la violence légitime, ou celle de « civilisation des mœurs » qui
accompagne nécessairement l’idée d’un progrès de l’homme sur ses pulsions
agressives. Ces notions volent ici en éclats pour faire place à des
explications plus nuancées et sans doute plus justes. L’État peut louer la
vengeance tout en la condamnant par bribes, et la vengeance peut se dérober à
l’observation ou, au contraire, envahir la documentation au gré des acteurs
qui la manipulent pour en faire mémoire. Enfin, si le lien entre honneur et
vengeance est ici privilégié, il n’est pas le seul critère d’explication. Car
la vengeance se révèle multiforme et, de ce fait, reste difficilement
saisissable
à écrire. Les dix-huit contributions de cet ouvrage, issues de trois
rencontres internationales, traitent des pratiques de la vengeance en étudiant
une série de cas pris dans l’Empire, dans le royaume de France, mais aussi en
Italie et en Espagne. Tous les groupes sociaux sont concernés, nobles comme
non-nobles, paysans et citadins, clercs et laïcs. L’idée a été de comprendre
comment et pourquoi, globalement, la vengeance régresse en Occident. Il
fallait pour cela interroger les outils théoriques dont dispose l’historien,
la notion de « justice privée », qui renvoie à l’idée d’un État détenteur du
monopole de la violence légitime, ou celle de « civilisation des mœurs » qui
accompagne nécessairement l’idée d’un progrès de l’homme sur ses pulsions
agressives. Ces notions volent ici en éclats pour faire place à des
explications plus nuancées et sans doute plus justes. L’État peut louer la
vengeance tout en la condamnant par bribes, et la vengeance peut se dérober à
l’observation ou, au contraire, envahir la documentation au gré des acteurs
qui la manipulent pour en faire mémoire. Enfin, si le lien entre honneur et
vengeance est ici privilégié, il n’est pas le seul critère d’explication. Car
la vengeance se révèle multiforme et, de ce fait, reste difficilement
saisissable
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