Saumur Brutes, Polar saumurois
EAN13
9791035304379
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Saumur Brutes

Polar saumurois

Geste Éditions

Indisponible

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Un vol dans une maison de retraite saumuroise désigne Julie Lantilly comme
coupable. Mais la jeune femme n'a pas dit son dernier mot !

Les maisons de retraite ont la réputation d'être calmes; eh bien non, pas
toutes ! Pas celle qui va faire de Julie Lantilly, une nouvelle fois embarquée
dans une curieuse histoire de vol, une présumée coupable. Il faut dire que,
sous ses allures de petite ville bourgeoise tranquille et sans histoire,
Saumur dissimule une réalité moins reluisante. Tous les coups y semblent
permis dès lors que l'apparence est sauve. Si,dans la bonne société, on se
salue avec des baisemains, c'est dans les coulisses que l'on peaufine pièges
et chausse-trapes. Malgré une charge de travail de plus en plus pesante, la
journaliste du Courrier ligérien va devoir se tirer du mauvais pas où elle se
trouve: c'est dans le milieu d'une presse régionale en difficulté, au sein de
laquelle dominent les injonctions de « restrictions budgétaires » et de «
réduction du personnel », qu'elle va devoir évoluer prudemment et, entre deux
reportages rondement menés, tirer au clair cette bien surprenante énigme.

Un polar saisissant en plein coeur de la cité ligérienne qui, sous des dehors
de ville paisible, semble bien cacher son jeu. A dévorer sans plus attendre !

EXTRAIT

— J’avais écrit un papier sur cette maison de retraite, je m’en souviens, il y
a quelques années. Je n’y suis jamais retournée depuis. Et donc, elle
fonctionne toujours bien ?
— Oui, elle fonctionne du feu de Dieu. Madame Martin-Delalande m’avait raconté
qu’à l’origine, les concepteurs du projet étaient sceptiques parce qu’ils
considéraient que Saumur n’était pas une assez grande ville pour accueillir un
établissement de ce standing. Ils craignaient de ne pas trouver assez
d’anciens avec des retraites suffisantes pour se payer ce confort, vous
comprenez ? »
Julie opina de la tête. Le capitaine reprit :
« Grâce à Madame Martin-Delalande, ma mère est morte dans des conditions
décentes.
— Je comprends.
— Je... ça m’embêterait d’apprendre qu’elle ne soit pas morte de sa belle
mort, si je puis dire.
— Je le comprends mais, d’un autre côté, ce n’est pas elle qui est en cause.
Si elle a été... supprimée, comme le suggère la lettre anonyme, il est de
votre devoir que justice soit rendue.
— Bien sûr. Je vous entends bien, Mademoiselle Lantilly, mais vous comprendrez
que moi, j’ai un certificat médical de décès en bonne et due forme.
L’autorisation d’inhumer a été délivrée par la mairie. Tout est en règle. En
conséquence, il m’est impossible d’ouvrir une enquête. Vous le savez bien. »
La jeune femme jeta un regard malicieux au policier.
« Il vous faut du lourd. C’est ça ?
— C’est exactement ça. Apportez-moi une bonne preuve et je vous ouvre une
enquête. »

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

L'écriture simple, fluide et moderne de l'auteur nous fait vivre cette enquête
de l'intérieur. L'auteur nous offre ici un polar mené tambour battant par son
héroïne hors du commun et tellement attachante. - KatiaRay

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gino Blandin est enseignant. Auparavant, il a été foreur pétrolier. Auteur de
plusieurs ouvrages sur l’histoire de Saumur, dont L’Histoire du Centre
Hospitalier de Saumur (Prix Politi 1996), il écrit aussi des romans policiers
dont le cadre est la région saumuroise.
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