L'affaire du noyé de Poitiers, La deuxième mort du capitaine Danube
EAN13
9791035305697
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'affaire du noyé de Poitiers

La deuxième mort du capitaine Danube

Geste Éditions

Indisponible
À Poitiers, un assistant expert-comptable se lance dans les activités de
détective dont il a toujours rêvé...

Lorsque « l’affaire » du noyé du Clain  – la paisible rivière qui traverse sa
paisible ville de Poitiers – éclata, il savait que cette affaire serait pour
lui. D’ailleurs ce n’était pas une affaire mais « son » affaire. Sa première.
Celle qui allait lui offrir son ¼ d’heure de gloire.  Mais il n’imaginait pas
que ce fait divers allait le plonger en plein cœur de la guerre : de la
Résistance à l’Indochine en passant par le débarquement de Normandie. Avec
violence et douleur. Et comme il le pressentait dès le départ : « à vouloir
remuer le passé, on remue la merde ». « Il », c’est Gregorio Valmy, assistant
expert-comptable raté, amateur de rosé à ses heures perdues qui rêve d’une
grande carrière de détective privé comme à la télé : Columbo, Navarro et
Nestor Burma n’ont qu’à bien se tenir…
Suspens, humour et Histoire sont les ingrédients de ce roman policier à lire
d’une seule traite !

Équipez-vous d'un bon verre de rosé et plongez-vous dans la tumultueuse «
affaire » du noyé du Clain en compagnie de Valmy, avec ce roman policier
humoristique aux accents historiques !

EXTRAIT

Elle désignait la bouteille vide et lançait un regard inquisiteur aux deux
compères qui étaient plus qu’éméchés. Elle vit la photo de maman Dumont qui
était sur la table.
— Tiens ! C’est la petite Saumur.
Valmy balaya son regard entre la photo et la Jeanette. Saumur ! S A U M U R…
Les trois lettres manquantes de tata Yvette. Valmy contenait sa joie, décuplée
par l’alcool. Riton intervint.
— Ah fiston, tu vois : elle est formidable ! Allez Jeanette, aide-le, il
recherche son oncle. Ça doit être sa femme. Putain, ça s’arrose.
Derechef, il sortit une autre bouteille de pommeau, un verre et servit trois
bonnes rasades.
— Mais je ne peux pas vous dire grand-chose. C’est que je faisais des ménages
chez sa mère, Yvette, quand j’habitais à Bénouville avant de venir ici il y a
cinq ans. Et j’ai déjà vu une photo d’elle, la même d’ailleurs, dans leur
salle à manger. Je n’en sais pas plus sur leur fille Claire. La seule fois ou
elle a voulu m’en parler, son mari Robert, un vrai rustre celui-là, l’a
grondée et elle s’est mise à pleurer.
Il avait retrouvé Yvette. Un sentiment de béatitude l’envahit. La tête lui
tournait un peu, mélange de satisfaction et de pommeau. Riton s’en aperçut.
— T’as l’air tout chose. T’es ému ou quoi ? Bois donc un canon.
Valmy s’enfila cul-sec son énième verre.
— Et elle habite toujours à…
— Bénouville, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Caen. Je pense que
oui. La maison était au bord du canal, non loin du pont basculant. Bon allez,
il faut que j’y aille.
Riton éclata de rire.
— Ouaip ! Comme disaient les soldats américains, il faut que GI !
Jeannette sourit et salua les deux soûlassons. Valmy ne put s’empêcher de rire
à la blague du colonel. Il faudra qu’il la ressorte à Grosse Baleine. Il en
aurait pour quinze jours à s’en remettre. Et Valmy de surenchérir sur ce bon
mot.
— Eh, Riton, arrête tes vannes, j’ai les pieds dans l’eau !

À PROPOS DE L'AUTEUR

À force de lire Fajardie, Daeninckx et autre Amila, ce qui devait arriver,
arriva : commettre un polar ! Après l’écriture, le temps de la lecture et du
partage est venu. C’est ce que propose Patrick Amand à travers Le noyé de
Poitiers qui démarre dans sa ville natale, Poitiers. La passion de l’Histoire
rattrape vite l’envie d’écrire : le polar, loin d’être un art mineur, permet
d’allier ces deux centres d’intérêt et devient un moyen d’expression
privilégié. Il habite Saint Cyr, dans la Vienne.
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