- EAN13
- 9791037023520
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 16/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 32,00
Un comédien virtuel, des images interactives, un cirque transmédia, des agents
intelligents… Ce livre porte sur la manière dont la création artistique et la
recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement
séparés et quasiment imperméables, sont aujourd’hui à ce point intriqués que
toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de
l’autre. Dans les nouveaux laboratoires de la création artistique et
informatique – Ircam, Hexagram, Lip6, Cnam, Orange Labs – des œuvres hybrides
rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et
science. Car en articulant des contributions interdisciplinaires, l’art
numérique instaure en effet un morcellement de l’activité créatrice et des
modes pluriels de désignation de ce qui fait œuvre. Les logiques de conception
et la régulation du travail qui en découlent étant désormais orientées vers
une pluralité d’enjeux : exposition (artistique), invention (technologique) et
connaissance (académique). L’examen de ces évolutions en France et au Canada
révèle de nouvelles manières de faire œuvre commune et soulève plusieurs
questions : l’art peut-il faire l’objet d’une recherche ?L’écriture
informatique peut-elle, elle-même, recouvrir une dimension théorique et
devenir un enjeu de création ?
intelligents… Ce livre porte sur la manière dont la création artistique et la
recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement
séparés et quasiment imperméables, sont aujourd’hui à ce point intriqués que
toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de
l’autre. Dans les nouveaux laboratoires de la création artistique et
informatique – Ircam, Hexagram, Lip6, Cnam, Orange Labs – des œuvres hybrides
rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et
science. Car en articulant des contributions interdisciplinaires, l’art
numérique instaure en effet un morcellement de l’activité créatrice et des
modes pluriels de désignation de ce qui fait œuvre. Les logiques de conception
et la régulation du travail qui en découlent étant désormais orientées vers
une pluralité d’enjeux : exposition (artistique), invention (technologique) et
connaissance (académique). L’examen de ces évolutions en France et au Canada
révèle de nouvelles manières de faire œuvre commune et soulève plusieurs
questions : l’art peut-il faire l’objet d’une recherche ?L’écriture
informatique peut-elle, elle-même, recouvrir une dimension théorique et
devenir un enjeu de création ?
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