- EAN13
- 9791037026385
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 03/06/2008
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 32,00
La seconde moitié du XVIIIe siècle le siècle des Lumières se passionna pour
l'électricité naissante. Au-delà des expériences de physique amusante, on
découvrait la ressemblance de la foudre avec l'électricité artificielle
produite par les machines à friction. Les paratonnerres de Franklin
s'élevaient un peu partout en Europe et les « physiciens électrisants »
s'essayaient à guérir la paralysie par les commotions de la bouteille de
Leyde. Un des acteurs représentatifs de cette effervescence intellectuelle fut
l'abbé Pierre Bertholon (1741-1800), professeur de physique expérimentale des
États de Languedoc à Montpellier. Le « savant abbé Bertholon », membre d'une
douzaine d'académies provinciales et étrangères, présentait à celles-ci des
mémoires qui étaient souvent couronnés. Il publia trois ouvrages qui furent
traduits dans plusieurs langues et fondèrent sa célébrité : De l'électricité
du corps humain dans l'état de santé et de maladie (1780 et 1786) ; De
l'électricité des végétaux (1783) et De l'électricité des météores (1787).
Bertholon établit les premiers paratonnerres à Paris et prit une part active
au fameux « procès du paratonnerre » à Arras, que gagna le jeune avocat
Robespierre. Ses théories sur l'électricité médicale furent critiquées par
Marat, mais Galvani lui emprunta l'expression « électricité animale ».
Partisan de l'origine électrique des tremblements de terre, il proposa des «
para-tremblements de terre », paratonnerres inversés. L'abbé Bertholon
s'intéressait aussi à l'agronomie, à la salubrité publique et publia un
mémoire sur les manufactures de Lyon.
l'électricité naissante. Au-delà des expériences de physique amusante, on
découvrait la ressemblance de la foudre avec l'électricité artificielle
produite par les machines à friction. Les paratonnerres de Franklin
s'élevaient un peu partout en Europe et les « physiciens électrisants »
s'essayaient à guérir la paralysie par les commotions de la bouteille de
Leyde. Un des acteurs représentatifs de cette effervescence intellectuelle fut
l'abbé Pierre Bertholon (1741-1800), professeur de physique expérimentale des
États de Languedoc à Montpellier. Le « savant abbé Bertholon », membre d'une
douzaine d'académies provinciales et étrangères, présentait à celles-ci des
mémoires qui étaient souvent couronnés. Il publia trois ouvrages qui furent
traduits dans plusieurs langues et fondèrent sa célébrité : De l'électricité
du corps humain dans l'état de santé et de maladie (1780 et 1786) ; De
l'électricité des végétaux (1783) et De l'électricité des météores (1787).
Bertholon établit les premiers paratonnerres à Paris et prit une part active
au fameux « procès du paratonnerre » à Arras, que gagna le jeune avocat
Robespierre. Ses théories sur l'électricité médicale furent critiquées par
Marat, mais Galvani lui emprunta l'expression « électricité animale ».
Partisan de l'origine électrique des tremblements de terre, il proposa des «
para-tremblements de terre », paratonnerres inversés. L'abbé Bertholon
s'intéressait aussi à l'agronomie, à la salubrité publique et publia un
mémoire sur les manufactures de Lyon.
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