- EAN13
- 9782275035390
- ISBN
- 978-2-275-03539-0
- Éditeur
- Librairie générale de droit et de jurisprudence
- Date de publication
- 16/02/2010
- Collection
- Bibliothèque constitutionelle et de science politique (tome 135)
- Nombre de pages
- 888
- Dimensions
- 24 x 16 x 4 cm
- Poids
- 1020 g
- Code dewey
- 342.44
- Fiches UNIMARC
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L'autorité de la chose interprétée par le Conseil constitutionnel - Tome 135
Prix De Thèse Du Conseil Constitutionnel 2009, Prix Spécial Du Sénat 2009, Prix
De Mathieu Disant
Librairie générale de droit et de jurisprudence
Bibliothèque constitutionelle et de science politique
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L’autorité de l’interprétation constitutionnelle authentique contenue dans les décisions de constitutionnalité repose sur l’affirmation d’une fonction interprétative prévalente. Le Conseil constitutionnel prononce des décisions interprétatives qui correspondent à la normativité, la généralité et l’effet contraignant de la chose interprétée. Ainsi, l’autorité de la chose interprétée par le Conseil constitutionnel permet de saisir juridiquement le phénomène de l’autorité interprétative de ses décisions. Il en résulte que l’interprétation qui y est énoncée par voie de doctrine est dotée d’une autorité privilégiée qui, au-delà d’une simple autorité de fait, oeuvre par le haut à l’unité de l’ordre constitutionnel.
En ce sens, l’article 62 alinéa 3 (ex-al. 2) de la Constitution peut être valablement interprété comme fondant, en droit, l’autorité erga omnes des décisions interprétatives du Conseil constitutionnel. De sorte que l’autorité de chose interprétée présente un caractère juridique en vertu duquel l’interprétation du Conseil constitutionnel s’impose valablement à tout destinataire et exige de la part des pouvoirs publics et des autorités juridictionnelles un comportement déterminé. Le modèle d’une force juridique de nature directive permet d’envisager son autorité propre comme imposant au minimum un impératif de prise en considération et une obligation de respect prioritaire.
En ce sens, l’article 62 alinéa 3 (ex-al. 2) de la Constitution peut être valablement interprété comme fondant, en droit, l’autorité erga omnes des décisions interprétatives du Conseil constitutionnel. De sorte que l’autorité de chose interprétée présente un caractère juridique en vertu duquel l’interprétation du Conseil constitutionnel s’impose valablement à tout destinataire et exige de la part des pouvoirs publics et des autorités juridictionnelles un comportement déterminé. Le modèle d’une force juridique de nature directive permet d’envisager son autorité propre comme imposant au minimum un impératif de prise en considération et une obligation de respect prioritaire.
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