- EAN13
- 9782365113175
- ISBN
- 978-2-36511-317-5
- Éditeur
- Xavier Barral
- Date de publication
- 08/10/2021
- Nombre de pages
- 122
- Dimensions
- 28,4 x 23,9 x 1,9 cm
- Poids
- 976 g
- Langue
- anglais
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Plongée au coeur de Bénarès, ville la plus sacrée de l'hindouisme qui accueille des pèlerins venus mourir ici pour effacer leurs péchés et mettre un terme au cycle des renaissances, End Time City nous immerge dans un monde hallucinatoire.
Michael Ackerman nous conduit dans une folle déambulation parmi les étroites rues de la cité sainte qui mènent aux ghats et aux aires de crémation. Saturées de poussière, peuplées de présences fantomatiques aux regards intenses, les images d'Ackerman restituent un monde à la limite du rêve éveillé, où la sensation de simultanéité passé-présent semble tangible. Le temps paraît encapsulé : le photogra-phe saisit la fureur et le bruissement du monde. Ses images parlent de transformation : venus se décharger du fardeau du temps et de la mortalité, femmes et hommes se mêlent aux chiens errants, surgissent au détour d'une ruelle, nous regardent de la profondeur d'une maison. L'état fiévreux qui règne ici, empreint à la fois de lenteur et d'une folie agitée, donne à voir la vanité du monde. L'expérience intime du photographe se fait expérience de l'universel. Femmes et hommes sont unis dans un même mouvement d'errance au fil des rues. Nous sommes à la fois tout prêt de la mort comme de la vie.
Rapaces venus participer à cette épiphanie, singes parés d'offrandes, vaches et éléphants sacrés, enfants se baignant dans les eaux boueuses du Gange parmi les dépouilles, sadhus célébrant leur libération de l'illusion du monde... : les photographies sont saturées de vie. Elles sont aussi des visions d'éternité : bateaux glissant sur le fleuve dans les brumes matinales, envols d'oiseaux ou pèlerins se purifiant sont autant de visions contemplatives.
Décadrages, sensation de " bougé ", lumières surexposées et contrastes saturés, les images d'Ackerman interrogent les limites du photographique. L'irrespect des règles de composition, la confrontation au réel – l'objectif posé tout prêt du sujet en mouvement –, le sentiment de déséquilibre et le grain éclaté par la lumière extrême font exploser la notion de temps : celui-ci s'enroule et se déroule sous nos yeux, comme le souligne Christian Caujolle : " Bien au-delà de ce qui est vu et regardé, c'est l'intensité d'une émotion qui est ici restituée. "
Michael Ackerman nous conduit dans une folle déambulation parmi les étroites rues de la cité sainte qui mènent aux ghats et aux aires de crémation. Saturées de poussière, peuplées de présences fantomatiques aux regards intenses, les images d'Ackerman restituent un monde à la limite du rêve éveillé, où la sensation de simultanéité passé-présent semble tangible. Le temps paraît encapsulé : le photogra-phe saisit la fureur et le bruissement du monde. Ses images parlent de transformation : venus se décharger du fardeau du temps et de la mortalité, femmes et hommes se mêlent aux chiens errants, surgissent au détour d'une ruelle, nous regardent de la profondeur d'une maison. L'état fiévreux qui règne ici, empreint à la fois de lenteur et d'une folie agitée, donne à voir la vanité du monde. L'expérience intime du photographe se fait expérience de l'universel. Femmes et hommes sont unis dans un même mouvement d'errance au fil des rues. Nous sommes à la fois tout prêt de la mort comme de la vie.
Rapaces venus participer à cette épiphanie, singes parés d'offrandes, vaches et éléphants sacrés, enfants se baignant dans les eaux boueuses du Gange parmi les dépouilles, sadhus célébrant leur libération de l'illusion du monde... : les photographies sont saturées de vie. Elles sont aussi des visions d'éternité : bateaux glissant sur le fleuve dans les brumes matinales, envols d'oiseaux ou pèlerins se purifiant sont autant de visions contemplatives.
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