Le travail, Accomplissement ou servitude ? Annales 2004-2005 de l'Académie d'Education et d'Etudes Sociales
EAN13
9782755400892
ISBN
978-2-7554-0089-2
Éditeur
"François-Xavier de Guibert"
Date de publication
Collection
Combats pour la liberté de l'esprit
Nombre de pages
271
Dimensions
24 x 16,9 x 2 cm
Poids
470 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le travail

Accomplissement ou servitude ? Annales 2004-2005 de l'Académie d'Education et d'Etudes Sociales

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"François-Xavier de Guibert"

Combats pour la liberté de l'esprit

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Des conceptions radicalement différentes de la société s'affrontent à travers l'importance qu'elles donnent ou non au travail: à travers lui, c'est une conception de l'homme qui est en cause, le sens du travail étant lié au sens que l'on donne à la vie humaine. Dès l'origine, la nécessité, autant que la loi de Dieu, ont poussé l'homme à travailler pour vivre mais aussi pour transformer le monde, le parfaire. Notre civilisation occidentale a, jusqu'à maintenant, toujours cherché à améliorer ce que lui avaient transmis les générations antérieures. Aujourd'hui, la France affiche une durée du temps de travail parmi les plus basses des grands pays occidentaux. Certains en sont fiers et revendiquent la gestion de leur "temps libre" comme un acquis social. D'autres s'interrogent, car ils craignent de voir remis en cause un monde et une culture où "le travail constitue une dimension fondamentale de l'existence humaine sur terre" (J.-P. II, Laborem exerens). Dans notre société mondialisée, la véritable question est celle de la valeur du travail. Cette notion, qui a fondé notre monde occidental, peut-elle toujours en être le moteur? Est-il encore possible "non seulement que l'homme sache ce qu'il fait, mais si possible qu'il perçoive l'usage, qu'il perçoive la nature modifiée par lui. Que pour chacun son propre travail soit un objet de contemplation" (S. Weil, journal d'usine 4 XII 1934) ? Si, dans les débuts de l'industrialisation, certaines théories ont pu considérer le travail et l'homme comme une marchandise, l'on peut, à l'opposé, être frappé par le réalisme de la Doctrine sociale. Les pratiques les plus modernes du management rejoignent, en effet, la pensée de Jean-Paul II : "Le développement de la personne humaine dans le travail ne contredit pas, mais favorise plutôt une meilleure productivité et une meilleure efficacité du travail lui-même". Sans donner une vision exhaustive sur le travail, ces réflexions permettront au lecteur de clarifier, d'approfondir sa pensée et, peut-être, d'orienter son "rapport au travail" et, par là, son action dans la société. Cet ouvrage à plusieurs voix aura alors atteint son but: provoquer la réflexion en éclairant quelques pistes, donner l'envie et la curiosité de rechercher dans les sources évoquées une sagesse résolument hardie et combien moderne.
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