BB n°17 - Les Catholiques français et l'héritage de 1789, d'un centenaire à l'autre, 1889-1989
EAN13
9782701011981
ISBN
978-2-7010-1198-1
Éditeur
Beauchesne
Date de publication
Collection
Beauchesne (17)
Nombre de pages
416
Dimensions
21,5 x 13,5 x 2,7 cm
Poids
504 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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BB n°17 - Les Catholiques français et l'héritage de 1789

d'un centenaire à l'autre, 1889-1989

De

Beauchesne

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De 1889 à nos jours, un véritable « retournement » s’est opéré dans le jugement des catholiques français sur la Révolution et sur son héritage. Lors ud premier centenaire, les évêques dénoncent « les odieux principes de 1789 » et les catholiques sociaux ne sont pas plus favorables à la célébration républicaine de la Révolution française. Aujourd’hui, après Pacem in terris et le concile de Vatican II, les catholiques français ont reconnu le sens chrétien des droits de l’homme et ils s’accordent, dans leur grande majorité, à l’esprit d’une société pluraliste et aux institutions d’un Etat républicain, laïc, et respectueux de la diversité et de la liberté des familles spirituelles. Discerner les étapes historiques et les justifications théologiques de cette transformation considérable, tel est l’objectif que s’est fixé le colloque organisé par le Département de la Recherche de l’Institut catholique de Paris, les 9-10-11 mars 1989. En conjuguant fidélité à l’Eglise, volonté d’insertion dans la communauté nationale et respect scrupuleux des exigences de rigueur et d’honnêteté intellectuelle qui sont le condition de toute démarche scientifique, ce colloque contribue à la recherche universitaire provoquée par le Bicentenaire. Et il lui apporte une contribution originale. Partir de 1889, c’était s’obliger à baliser un siècle d’histoire du catholicisme français, marqué par la crise moderniste, la Séparation des Eglises et de l’Etat, l’Union sacrée de la guerre de 14-18, l’essor intellectuel des années trente, et, tout à fait décisives, les options de la seconde guerre mondiale qui amorcent les initiatives pastorales et les engagements politiques ultérieurs. C’était s’obliger à mobiliser la compétence des historiens, mais aussi celle des juristes, des philosophes, des théologiens, pour comprendre la profondeur d’ »une réconciliation qui s’enracine en fin de compte dans une vision renouvelée de l’homme, de la société et de l’Eglise.
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