Vincent Van Gogh Antonin Artaud, ciné-roman, ciné-peinture
EAN13
9782907784283
ISBN
978-2-907784-28-3
Éditeur
Blusson
Date de publication
Nombre de pages
80
Dimensions
24 x 16 cm
Poids
200 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Vincent Van Gogh Antonin Artaud, ciné-roman, ciné-peinture

Blusson

Offres

VINCENT VAN GOGH ANTONIN ARTAUD CINÉ-ROMAN CINÉ-PEINTURE« Exprimer l’amour de deux amoureux par un mariage de deux complémentaires, leur mélange et leurs oppositions, les vibrations mystérieuses des tons rapprochés. (Vincent Van Gogh)PLONGER DANS LA PEINTURE, L’ÉCRITURE, LA GUERRE, LA NÉVROSE, LE DESSIN, LA TRAME, LE TRAITInterné pendant 9 ans dans les hôpitaux psychiatriques, Antonin Artaud regagne Paris en mai 1946. Le poète, qui a vécu la période de l’Occupation dans les asiles de Ville-Evrard et de Rodez, demeure marqué par les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Au Musée de l’Orangerie s’ouvre, en janvier 1947, une exposition Vincent Van Gogh. La visite de cette exposition, la lecture des lettres de Van Gogh à son frère ébranlent le poète. Dans les semaines qui suivent, il rédige « Van Gogh le suicidé de la société ».Texte de voyant. Texte apocalyptique. La peinture de Van Gogh s’y révèle atomique, lézardée, fissurée. Rhizomatique. Artaud et Van Gogh se font face. Ils se retrouvent happés l’un dans l’autre, entraînés, broyés, tour à tour fragmentés dans le maelström de la touche de l’un, la graphie nerveuse et électrique de l’autre. La boucherie des guerres sociales antérieures se perpétue. L’exécution de Vincent Van Gogh et d’Antonin Artaud, ces deux « suicidés de la société », est un crime perpétré par la masse, un meurtre et un assassinat commis par la bonne société et l’ensemble de ses institutions. Les Autoportraits et les écrits d’Artaud se dévissent et s’arc-boutent en regard des écrits, des lettres, des peintures et Autoportraits de Vincent. On est au cœur d’un processus de miroir fortement perturbé. Le regard de l’un vrille et torpille le regard de l’autre.« CINÉ-ROMAN ». « CINÉ-PEINTURE ». L’univers entre dans un processus de déflagration généralisée. La trame de leurs œuvres se fissure. Disséminées, les touches, les boucles de l’écrit et les hachures du trait forment une matière riche. Dense. Qui ouvre la porte aux audaces de l’art moderne et contemporain… Les Francis Bacon et Cy Twombly, Soutine et Fautrier, Jackson Pollock et Joseph Beuys.
S'identifier pour envoyer des commentaires.