Conseils de lecture

Sendak Maurice / NoA«l Bernard

École des Loisirs

9,00
Conseillé par (Libraire)
29 mars 2016

Max et les maximonstres est le livre sans cesse cité, un symbole, un paradigme, un point de départ impossible à ignorer. Son contenu psychologique a suscité bien des interprétations, la relation texte/images et la mise en page n’ont pas fini de faire l’objet de passionnantes analyses. Max et les maximonstres est un album profond, marquant, éclairant.


18,00
Conseillé par (Libraire)
22 mars 2016

Conseillé par la Librairie Croquelinottes à Saint Étienne

«Monsieur Chocolat est un artiste qui a fait rire le Tout-Paris des années 1900. Il fut le premier artiste noir de la scène française, en inventant avec son acolyte Foottit un duo de clowns blanc et noir. L’itinéraire de Chocolat (Rafaël Padilla de son vrai nom), enfant de l’esclavage et orphelin, passe d’abord par La Havane et Bilbao, où il est repéré pour sa force et son sens du spectacle. Paris lui offrira ensuite une vingtaine d’années de gloire et de succès, où les spectateurs de Montmartre et des Folies-Bergère se délecteront des péripéties et autres malheurs de cet Auguste noir souvent moqué, dominé par le clown blanc. Il inspirera même Toulouse-Lautrec et les frères Lumière. Ce succès repose certes sur les talents d’artiste de Chocolat, remarquable danseur et véritable trublion, mais aussi sur sa condition d’homme noir, dans une France colonialiste et supérieure, qui aime se gausser des humains venus d’ailleurs. Quand la renommée cessera, Monsieur Chocolat se révélera précurseur dans le soutien aux enfants hospitalisés. Ce parcours construit à force d’énergie et de générosité ne le mettra pas pour autant à l’abri de la misère. Il achèvera sa courte vie dans la solitude et la pauvreté, à Bordeaux, en 1917.»

Un film de Roschdy Zem, sorti conjointement en février 2016, a remis l’artiste tombé dans l’oubli sous les projecteurs. La maison d’édition Rue du Monde, dans sa collection « Les grands portraits », participe à cette réhabilitation avec – comme à son habitude – des mots bien choisis, des illustrations et une mise en page au service du récit et des pages documentaires en fin d’ouvrage.

Librairie Croquelinottes à Saint Étienne

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11,50
Conseillé par (Libraire)
21 février 2016

Conseillé par la librairie Croquelinottes à Saint Étienne

Nous avions été séduits par l’intelligence et la délicatesse de "Contes en haïku".

Ici, Agnès Domergue et Cécile Hudrisier se sont penchés, pour notre bonheur renouvelé, sur les Fables de La Fontaine.

Nous voilà donc repartis dans la pêche aux indices, fouillant dans notre mémoire littéraire, nous délectant dans la reconnaissance de la Fable évoquée, jubilant de notre culture partagée…

Librairie Croquelinottes à Saint Étienne

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13,00
Conseillé par (Libraire)
18 février 2016

Tout en délicatesse

Vingt contes classiques sont évoqués – susurrés - sur une double-page : à gauche par un haïku (Agnès Domergue), à droite par une illustration à l’aquarelle (Cécile Hudrisier).

Un objet précieux, très agréable au regard et au toucher, solide couverture, beau papier coloré.

Un livre-jeu qui fait qu’on se sent intelligent : quelques mots bien pensés suffisent à faire émerger le conte, quelques détails dessinés renvoient immédiatement à l’un de ces bijoux de notre patrimoine commun.

Un album dans lequel textes et illustrations rivalisent de délicatesse.

Contes en haïkus, Agnès Domergue, Cécile Hudrisier, Editions Thierry Magnier, 11€.

ClaireD


Kaléidoscope

Conseillé par (Libraire)
13 février 2016

c'est juste bien!

Dans C’est juste Stanley, les membres de la famille Wimbledon sont dérangés dans leur sommeil par les activités quelque peu bruyantes du chien Stanley. Infatigablement, il semble qu’il répare la cuve à mazout, prépare un bouillon de poisson, débouche la baignoire. Malgré son mutisme, c’est bien autour de ce personnage de Stanley, montré en hyperactivité, que le récit tourne.
On croit avoir affaire à un récit du quotidien empreint d’humour et de fantaisie, à un mini drame familial dans un « picture book » à la John Burningham. L’album recèle quelque chose de très british, on pense à Wallace et Gromit. Mais la fin, percutante, fait prendre au livre une dimension inattendue, extraordinaire et romantique…

La chute, réjouissante, assez abrupte, donne en effet un nouveau jour au début du récit.

ClaireD